Khadijah Williams, une SDF à Harvard.

Khadijah Williams est l’intelligence incarnée, c’est bien le cas de le dire.

Elle a été admise à Harvard, l’Université la plus prestigieuse du monde, alors qu’elle est sans domicile fixe, SDF.

Khadijah Williams démontre que ce n’est pas la sécurité matérielle ni une maison qui font qu’on s’en sorte dans la vie.

En effet, la preuve vivante c’est bien cette jeune fille noire qui a relevé tous les défis.

Khadijah vivait avec sa mère, elle a changé 12 fois d’établissements scolaires en 12 ans.

Sa vie se déroule au gré des déménagements de sa mère, elle va de motels en abris pour sans domicile fixe.

En compagnie des laissés pour compte de la société, Khadijah Williams est très studieuse.

Les autres compagnons d’infortune se moquaient gentiment d’elle, parce qu’elle veut aller à l’Université.

Mais la jeune fille est confiante en ses capacités, déjà à 9 ans quant elle passe un examen d’État elle est parmis les meilleures élèves.

Malgré qu’elle n’ait jamais suivi une année entière dans la même classe, Khadijah a eu toujours de bons résultats.

Pourtant dans le dernier lycée où elle va, le Jefferson High Scholl, elle est dans un refuge pour sans abri.

Imaginez, elle part à 4 heures du matin pour revenir à 11 heures du soir.

Malgré cela, sa candidature est acceptée par plus de 20 universités, telles que Columbia, Brown et Harvard.

Mais le plus étrange, c’est qu’aucun de ses camarades de classe ne se doutait de sa misère.

Toujours propre et bien habillée, ils la surnommait, « la fille intelligente »,  » la fille au sourire contagieux ».

Heureusement que pendant sa dernière année de lycée elle a été hébergée par une famille, membre de l’association « South Central Scholars ».

C’est un programme financé par Merril Lynch, elle offre des bourses à des étudiants à fort potentiel issus des quartiers pauvres.

Cette famille l’a aidée dans son dossier d’admission.

En outre, Julie Hilden du comité d’admission de Harvard qui a rencontré Khadijah afin d’évaluer ses capacités, déclare qu’elle est une excellente candidate:

« Je l’ai fortement recommandée en disant : si vous ne la prenez pas, vous pourriez manquer la prochaine Michelle Obama. Ne faites pas cette erreur ».

Rien que ça.