James Harrison, l’homme au bras d’or!

James Harrison est surnommé l’homme au bras d’or, il est un donneur de sang australien.

Il est devenu célèbre en raison de ses nombreux dons de sang.

En effet cet homme a fait un millier de dons environ au cours de sa vie.

James Harrison a plus exactement donné son sang 1173 fois en 60 ans, soit une fois tous les 19 jours.

Son plasma sanguin a permis à deux millions d’enfants d’être aujourd’hui en vie.

Car le sang de James Harrison évite la maladie hémolytique aux nouveaux-nés.

Tout commence pour ce généreux donneur en 1951, alors qu’il est âgé de 14 ans.

De santé fragile, des chirurgiens lui enlève un de ses poumons. Il reste 3 mois à l’hôpital.

C’est là que James Harrison prend conscience de l’importance de donner son sang régulièrement.

Ayant lui-même profité des dons de sang des autres personnes anonymes.

A partir de ses 18 ans, James Harrison donne son sang.

En effet en Australie, c’est à partir de 18 ans, que les gens peuvent donner leur sang.

Mais pour une raison inconnue, le sang de cet homme contient des anticorps anti-D extrêmement rares.

De plus ces anticorps sont essentiels pour lutter contre une maladie très meurtrière, la maladie hémolytique du nouveau-né (MHN).

Certaines femmes enceintes détruisent les globules rouges de leurs fœtus, donc les conséquences sont néfastes.

Fausses couches, bébés morts-nés et parfois quand le bébé arrivé à terme, il a souvent des séquelles au niveau du cerveau.

Les services de santé australiens mis au courant contacte James Harrison.

Dès 1967, et après quelques essais concluants, les médecins commence à injecter ce qu’ils ont nommé l’Anti-D, composé du plasma de James Harrison.

Il faut savoir que actuellement 17 % des femmes enceintes ont besoin de cette injection.

Maintenant après plus d’un millier de dons, on estime que James Harrison a sauvé près 2,4 millions de bébés.

Enfin d’après les spécialistes, la composition singulière du sang de l’homme au bras d’or est due aux nombreuses perfusions qu’il a eu à l’âge de 14 ans.

« C’est probablement mon seul talent » affirme humblement l’Australien, heureux d’avoir pu aider autant de bébés à survivre.

D’ailleurs parmi eux, il y a ses propres petits enfants, puisque sa fille Tracey a eu des injections d’Anti-D en 1992.

Finalement Harrison a effectué son 1173ème don, c’était le dernier, car âgé de 81 ans, il a dépassé l’âge limite des dons en Australie, fixé à 80 ans.