La pollution des océans, il faut impérativement réagir !
La pollution des océans par le plastique est devenu un fléau majeur pour la planète.
Pourtant plusieurs solutions sont envisageables, pour ne plus trouver ce matériau dans la chaîne alimentaire.
La pollution par le plastique est un problème pour tous les pays de la planète.
En effet, tous sont concernés, l’océan est vital et le climat en général est assujetti aux océans.
Peter Thomson, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les océans, mets en garde.
« Qu’on vienne des Fidji ou de Suisse, l’océan est crucial, les nuages viennent de là, la neige suisse vient de là ».
Et de poursuivre, « Quand on regarde le climat et les océans, leurs interactions, on se rend compte qu’on condamne nos petits enfants à des temps extrêmement difficiles ».
Ce grand-père, s’attriste et ajoute,
« Mais le monde est connecté et ce que l’on fait ici se retrouve dans les mers.
Il est important que la prise de conscience soit globale ».
On a entendu ces propos pessimistes lors d’une session du World Economic Forum consacrée à cet enjeu.
Il faut savoir que des milliers d’animaux marins meurent chaque année à cause de l’ingestion de plastique.
Et cela empire. En effet dans quelques années cela deviendra une catastrophe irrémédiable.
Il faut vraiment réagir et arrêter cette pollution.
Il y aura autant de plastique que de poissons dans les mers.
En outre il n’y a pas que les océans les seuls concernés.
Environ 90% des terres agricoles contiennent des micro-déchets de plastique.
Ces micro-déchets emportés par le ruissellement se retrouvent la plupart du temps dans les océans.
Par conséquent on les retrouve dans les organismes vivants par le biais de la chaîne alimentaire.
Une véritable menace que souligne Heather Koldewey, professeur de biologie marine et membre de la National Geographic Society.
« Voici quelques années, je me suis rendue sur l’archipel des Chagos, au milieu de l’océan indien, à des milliers de kilomètres de la moindre terre habitée »
« Et en 20 minutes nous avions récolté 334 bouteilles en plastique sur un archipel inhabité et isolé ».
Il faut préciser à quel point cette pollution a surgi à grande vitesse sur les bords des mers et des océans.
Ce professeur continue son analyse, « Voici une quinzaine d’années, sur la plage, je me baignais.
Désormais, sur cette même plage, avec mes enfants, je ramasse des déchets plastiques ».
Il est grand temps de réagir, les océans malgré leur immensité, étouffent sous ces tonnes de plastique.